vendredi 9 avril 2010

Les caractéristiques du cheval: Les robes


On sous-entend par le terme robe la couleur des poils du pelage du cheval tout en tenant compte de la couleur des crins et des extrémités.

Les robes se divisent en quatre groupes:
- Les robes simples: blanc, alezan, noir, café au lait (BANC);
- Les robes composées: Bai, Isabelle, Souris (BIS);
- Les robes mélangées:
* deux couleurs mélangées: Gris, Aubère, Louvet (GAL);
* trois couleurs mélangées: Rouan;

D'autres robes particulières peuvent être rencontrées:
- Pie: deux couleurs séparées;
- Palomino;
-Crème ou Cremello;
- Autres particularités.


1. Les robes simples

Le Blanc:

Les poils, les crins et les extrémités sont blancs.
Cette robe est plutôt rare, ils peuvent paraître blancs sans l'être vraiment. Elle s’accompagne d’une peau rosée.




L'Alezan:

Les poils, les crins et les extrémités sont marrons.
Il existe plusieurs variantes dont:

- L'Alezan Brûlé : Robe alezane dont la couleur est plus ou moins proche de celle du café torréfié.


- L'Alezan cuivré :

Cheval alezan dont la robe présente des reflets cuivrés.






- L'Alezan Crins Lavés :

Robe alezane aux crins d'un blond plus ou moins clair.






Le Noir:

Le cheval a la peau et les poils entièrement noirs. Cette robe est assez peu fréquente chez le cheval, où la peau et le pelage sont complètement noirs ou avec quelques marques fauve. Elle est parfois confondue avec le bai-brun. Pour distinguer un cheval noir d'un cheval bai, il faut vérifier la couleur du bout du nez, le pli du coude, la région du grasset et la face postérieure des cuisses. Si ces parties sont de couleur noire, c'est un cheval noir. Dans le cas inverse, c'est un cheval bai.


Le Café au lait:

Une des robes de base du cheval caractérisée par un pelage et des crins d'une couleur proche du jaune.
Cette robe est assez rare et peut être due à plusieurs gènes de dilution comme le champagne.



2. Les robes composées

Le Bai:

Une des couleurs de robes les plus fréquentes chez le cheval.
Le poil est dans les tons roux, marron, à chocolat, les crins et les extrémités sont noirs.



L'Isabelle:

Robe caractérisée par la présence d'un pelage dans les tons jaune sable, avec les crins et l'extrémité des membres noirs.
Elle est assez rare, mais on la retrouve fréquemment chez certaines races équines anciennes. Cette robe viendrait de la reine Isabelle qui porta la même chemise pendant tout le siège de sa ville. De blanche, elle passa ainsi au jaune bordé de noir !



Le Souris:

Décrite comme une robe où le pelage est dans les tons gris tandis que les crins et le bas des membres sont noirs.
Celle-ci est assez rare puisque la couleur doit être unie.



3. Les robes mélangées

- A deux couleurs:

Le Gris:

Les poils, les crins ainsi que les extrémités sont noirs et blancs mélangés.
Cette robe fait partie des plus fréquentes et peut prendre différents tons ainsi que des particularismes (gris pommelé, zébré, …)



L'Aubère:

Les poils, les crins et les extrémités sont marron et noirs mélangés.





Le Louvet:

Mélange de poils fauves (plus ou moins jaunes) et de poils noirs. Et parfois les deux couleur sur le même poil. Crins et extrémités noirs.






- A trois couleurs:

Le Rouan:

Les poils, les crins et les extrémités sont blancs, marrons et noirs mélangés.
Diverses variétés existent : rouan clair, ordinaire, foncé.








4. Les robes particulières

Le Pie: La robe Pie est constituée de grandes tâches marron ou noires sur un fond blanc.
On divise la robe pie de la manière suivante:

-La robe est principalement composée de blanc, on dit Pie-Bai, Pie-Noir,etc.
-La robe présente peu de blanc, on dit Noir-pie, Bai-pie,etc.

Les chevaux de type pPur-Sang Arabe, Selle Français, Trotteur Français, KWPN, le Quarter-Horse (Paint), etc, présentant une robe pie ne sont pas acceptés dans le Stud-Book correspondant. Ces chevaux sont alors regroupés en un autre groupe nommé PINTO. C'est alors alors un regroupement de chevaux de races différentes mais présentant une robe pie qui n'est pas accéptée dans le Stud-book.

- Le Palomino: Le poil est doré, les crins sont blonds.
 - Crème ou Cremello: le poil est blanc/ blanc cassé à crème avec les crins variant de blanc à crème foncé. La peau est rose et les yeux sont bleus, foncés ou vairons.
 
A savoir : la peau de ces chevaux est plus sensible que tous les autres au soleil. En été, il faut les protéger du soleil.

 - Le cheval Champagne: Les robes de bases (alezan, bai et noir) ajoutée ou non d'un ou deux gène crème donnent les champagnes. Se référer au site de l’association des chevaux Champagne : http://chevalchampagne.free.fr/

Autres:

- Cheval Albinos : l’albinisme est une anomalie génétique entrainant une déficience en mélanine, le pigment de la peau. Il n’est jamais complet chez le cheval. La peau peut être entièrement rose et le pelage blanc pur mais les yeux restent foncés ou bleus.

A savoir : ces chevaux présentent des zones non pigmentées ( le bout du nez, le tour des yeux, …) leur peau est extrêmement sensible au coup de soleil. Il faut protéger ces zones.

-
Le chocolat crins lavés: Robe et extrémités noirs, crins blonds.
- Le Louvet crins lavés: la robe est de couleur Louvet et les crins sont blancs.
- Le gris pommelé: la robe est grise et présente des neigures sur le corps. Les crins peuvent être blancs ou gris foncé.
- Le Léopard tacheté: Robe blanche parsemée de tâches de couleur.


jeudi 8 avril 2010

Les caractéristiques du cheval: Sa conformation

      La conformation d’un cheval est décrite à partir de ses proportions morphologiques, de la couleur de sa robe et de ses marques individuelles.Les standards imposées par chaque race conduisent à des différences dans la conformation. Ainsi un cheval d’attelage sera conformé différemment d’un cheval de dressage. En ce qui concerne les poneys, étant destinés aux enfants, la conformation ne sera pas le premier critère de sélection mais le caractère.

  • Le profil

Le profil est une étude de la forme générale du corps, en partant du chanfrein et de l'encolure. Certaines morphologies sont spécifiques à certaines races. Le cheval peut être convexe s'il a le dos « rond » et le chanfrein convexe - ou busqué, rectiligne s'il a le dos droit et le chanfrein droit, et concave s'il a le dos « creux » et le chanfrein creusé également. Les termes sub-concave et sub-convexe désignent les profils peu marqués, ultra-concave et ultra-convexe désignant les profils très marqués.

Trois profils:

- Profil concave: Dos creux et chanfrein creux
- Profil rectiligne: Dos droit et chanfrein droit
- Profil convexe: Dos rond et chanfrein convexe (busqué)
  • Une bonne conformation

L’avant-main: 

C’est la partie située en avant du cavalier. L’attache de l’encolure est importante ; basse elle favorise la vitesse, haute, le dressage et le saut.
Le garrot doit être harmonieusement relié à des épaules inclinées. Point le plus haut du dos. Il relie la base supérieure de l’encolure aux épaules.
Le poitrail doit être large et profond pour une bonne capacité respiratoire.


Le tronc:

    C’est la partie où s’assoit le cavalier, ce qui se troue sous lui. Le passage de sangle doit être large pour permettre un bon développement des organes comme le cœur et les poumons. Le dos doit être court et droit.

L’arrière-main:

Située derrière le cavalier. Les membres postérieurs doivent être forts et bien d’aplombs, avec des jarrets bien descendus. Un mauvais aplomb des jarrets peut entraîner des boiteries. L’arrière-main joue un rôle important dans la propulsion du cheval. Ses performances dépendent très largement de sa conformation générale, de sa musculature et de sa forme physique.



Les canons

Les canons sont les os situés entre les genoux (antérieurs) ou les jarrets (postérieurs) et les boulets. Ils doivent être courts et robustes. Les tendons doivent être secs et bien dessinés.

  • Les proportions

La proportion est l’impression d’ensemble donnée par l'animal. Elle est liée à la taille de ses membres par rapport à la hauteur de son corps, et à la largeur de son corps par rapport à sa hauteur. Trois termes spécifiques sont utilisés pour désigner cette apparence extérieure générale d'un cheval.


Longiligne: désigne les morphologies légères, les chevaux élancés dont le corps est plus haut que large, et qui possèdent de longues jambes et un dos long. Ces chevaux sont souvent destinés aux sports hippiques et à l'endurance, le pur-sang anglais et l'ak-hal-Teke étant des exemples



Médioligne : désigne les morphologies moyennes, les chevaux ayant un corps un peu plus haut que large. La plupart des races de chevaux de selle appartiennent à cette catégorie.


Bréviligne : désigne les chevaux trapus au corps rond, avec des jambes qui semblent courtes. ce sont des animaux massifs et lourds, il s'agit généralement de chevaux de trait (comme l' ardennais) ou de poneys très rustiques.




  • Des membres sains

De bons membres ont l’ossature et la musculature bien apparentes. Un cheval aux membres sains est exempt de tares ( déformations visibles des accidents ou maladies).

Les genoux et les jarrets

L’articulation du genou se trouve entre le canon et l’avant-bras du membre antérieur tandis que celle du jarret est située entre le canon et la jambe du membre postérieur. Il est essentiel qu’un cheval possède de bonnes jointures pour développer une bonne action et des capacités au saut.

Les paturons

Le paturon est la partie inclinée du membre qui relie le boulet au sabot. Ils exercent un rôle d’amortisseurs. Correctement inclinés, les paturons des antérieurs doivent former un angle d’environ 45° avec la verticale.

Les boulets

Ils forment l’articulation reliant le canon au paturon. Les poils y sont généralement plus longs. Les boulets doivent être secs et réguliers. En action, ils jouent également un rôle essentiel dans l’amortissement des foulées.

Les ergots

Excroissance cornée, vestige d’un doigt disparu, située sur la face postérieure du boulet.

  • Direction de la ligne du dos

Généralement horizontale à l’âge adulte, néanmoins elle varie avec la croissance de l’animal – un poulain aura souvent la croupe plus haute que le garrot. Un cheval adulte peut être bâti « en descendant » ( galopeurs) ou « en montant » ( chevaux de selle, de dressage).

Les vices du cheval

Il n'est pas rare d'observer chez des chevaux un trouble du comportement sous la forme de mouvements répétitifs. C'est ce que l'on appelle "Tics". Et ces derniers font partie des vices rédhibitoires qui peuvent ainsi annuler la vente d'un cheval.

Pour résoudre le problème ,il faut commencer la source du problème, à chercher la raison pour laquelle le cheval adopte un tel comportement. Ils traduisent en général un mal être du cheval et il est très dur de les traiter. Bien souvent la cause de l'apparition des tics est l'ennui étant donné que le cheval n'est pas fait pour vivre seul et enfermé dans un box 24 heure sur 24, 7 jours sur 7 et le manque de contact avec ses congénères car je le rappelle le cheval est un animal grégaire.



En tiquant le cheval libère des molécules comme les endorphines qui le mettent dans un état « second » de bien être.
Les tics sont assez contagieux : si un cheval tique ses voisins ont tendance à copier.... De plus il y aurait certains terrains génétiques propices aux tics (des parents tiqueurs donnent plus facilement un poulain tiqueur).
Certains conseils permettent parfois de les diminuer voire de les faire disparaître :
  • permettre au cheval d’avoir des contacts avec des congénères
  • le lâcher souvent dehors
  • lui mettre des jouets dans son box ou dans son paddock
  • lui laisser du foin à portée pour grignoter au box
Parmi les vices rédhibitoires, ion observe le tic de l'ours, le tic à l'appui, le tic de l'air,

  • Le tic de l'ours
Le cheval se balance constamment d’un antérieur à l’autre. Si ce comportement reste très ponctuel, il ne pose guère de problèmes. Par contre, s'il s'aggrave, le cheval peut perdre du poids et se fatiguait inutilement. A forte dose ce tic entraîne une fatigue des tendons et des articulations pouvant conduire à des problèmes.
La solution souvent proposée est la pose sur la porte du box d'une grille complète ou en col de cygne. Malheureusement, cette méthode ne va que cacher le symptôme, mais en aucun cas, soigner les causes. Au contraire, le cheval étant encore plus isolé, il a de fortes chances de développer des névroses plus profondes.

  • Le tic à l'appui
Le cheval prend appui avec ses dents sur une surface dure comme la porte du box et semble avaler de l’air. Ce tic use les dents des chevaux.
Comme solution il y a le collier anti-tiqueur et la pose de produits répulsifs sur les appuis, mais ça ne soulage que les symptômes et pas les causes....Même remis au pré, le cheval présente toujours ce trouble.
  • Le tic à l'air
le cheval avale de l’air sans prendre appui avec ses dents. Le danger vient alors de l’air ingéré qui empêche un bon fonctionnement du système gastrique (ballonnement, coliques). Le collier anti-tiqueur semble efficace dans ce cas, mais il ne supprime que les symptômes. Les ulcères gastriques peuvent aussi en être la cause (et le traitement homéopathique le même que le tic à l’appui).
Collier anti-tiqueur

  • Déambulation
Le cheval tourne en rond dans son box, sans arrêt. Il se fatigue alors exagérément. En général cela vient d’un manque d’exercice, d’un isolement ou d’une nourriture trop riche. Un animal dans le box (chèvre, mouton, lapin...) peut diminuer le tic.
L'utilisation d'une litière de type copeaux, non comestibles donc, peut engendrer ce type de comportement.

  • Auto-mutilation
Ils se mordent plus souvent un seul flanc. Il faut d’abord vérifier que ce n’est pas un problème digestif qui est à l’origine du trouble. Ce tic se manifeste généralement chez des chevaux qui n’ont donc pas de contacts avec leurs congénères.
Il se peut qu'un cheval se "ronge" la queue, il faut là aussi vérifier que ce n'est pas un problème parasitaire. Si ce n'est pas dû à des parasites ou insectes, il faut en chercher la cause.

  • Autres tics observés
Ils sont plus rares.
- Le cheval claque ses lèvres l’une sur l’autre;
- Il ronge tout ce qui est à sa portée;
- Il grince des dents;
- Il frappe les murs ou la porte, ou gratte le sol avec les antérieurs (ne sont des tics que s’ils ont lieu tout le temps et pas seulement à l’heure des repas).

Le comportement du cheval

Le langage du corps

  • les oreilles
Chez le cheval les oreilles ne servent pas qu'à écouter, elles sont aussi un moyen de communiquer et leur position permet d'interpréter leur attitude.

Oreilles droites et en mouvement :

- Le cheval est attentif.
- Il surveille son entourage.
- Monté, il est à l'écoute de son cavalier.
- Dans la nature un ou plusieurs chevaux restent vigilants, les oreilles dressées pour déceler d'éventuels prédateurs.


Oreilles tombantes sur le côté :

- Peut être signe de soumission
- Peut être signe de décontraction
- Peut être signe de sommeil (lèvres tombantes encolure basse)
- Certains chevaux ont toujours les oreilles dirigées vers l'extérieur ont les appelles "oreillards ".

Oreilles dressées et tournées vers l'avant :

- Le cheval est attentif.
- Il décèle un bruit qui l'inquiète et fixe ses oreilles vers sa source pour en découvrir l'origine





Oreilles légèrement sur l'arrière :

- Il a l'air agacé.
- Il est sur la méfiance
- Quelque chose ou vous commencez à l'exaspérer.





Oreilles couchées :

- Il n'est vraiment pas content.
- Il peut devenir agressif.
- C'est aussi un signe de cheval mal dans sa peau (cheval laissé trop longtemps et trop souvent au box dont l'ennui se traduit une agressivité continuelle).


  • la queue: La queue est également un bon indicateur. Elle donne certaines informations sur le comportement de notre cheval.
- Queue vers le haut :

C'est un signe de bonne humeur et de bonne santé quand le cheval galope dans son pré.


- Queue entre les fesses : le cheval a peur, il peut ruer. C'est aussi un des signes de soumission chez le jeune cheval (claquement des dents, queue et encolure basses).

- Queue fouillante : Si la queue se balance de droite à gauche c'est que le cheval essaie de chasser les mouches.

Si la queue fouette l'air en se rabattant vers les postérieurs, c'est plus un signe d'énervement qu'il faut prendre en compte.

La horde

Le cheval est un animal grégaire c'est-à-dire qu'il vit en troupeau d'un dizaine d'individus. Le harem est composé d'un étalon, d'environ trois à quatre juments et de leurs poulains sur deux ou trois années, ces derniers sont ensuite chassés par l'étalon ou partent d'eux-mêmes pour pouvoir créer à leur tour leur propre harde.

La hiérarchie sociale est très importante, ce sont eux qui décident qui mange quoi et quand. C'est ainsi que le dominant est le premier servit, qu’il s’agisse de l’eau ou même de la place pour faire la sieste. Les jeunes téméraires se feront vite remettre en place par quelques morsures ou quelques coups de sabots. Certains essayeront de « tester » le dominant afin de devenir le nouveau dominant. Les chanceux y parviendront surtout si l'étalon dominant actuel est âgé et dépourvu de force. Les combats entre étalons sont fréquents pour conquérir le harem de l'autre.

Domestication et utilisations

Le cheval a été domestiqué environ 3500 avant notre ère, à la fin du néolithique. Il a d’abord servi pour sa viande, son cuir, ses crottins séchés (qui servaient de combustible) et le lait de jument. Puis il a été attelé à des charrues, servant au transport des vivres et du matériel. Plus tard, il sera monté, à cru dans un premier temps, puis avec une selle.

Le cheval de guerre

Le cheval fut un précieux auxiliaire des guerriers de tout temps, attelé à des chars ou monté. A travers les différentes invasions, guerrières, Chinois, Perses, Egyptiens, Grecs et Romains ont ainsi pu développer de nouvelles techniques pour utiliser les chevaux. Les chevaux de la cavalerie de Napoléon ou encore ceux de la Première Guerre Mondiale montrent également l’importance de son utilisation en temps de guerre.

Le cheval au Moyen-Age

Le cheval occupe une place importante dans l’économie et la culture du Moyen-Age. A cette époque,
chaque type de cheval est identifié par un nom spécifique selon la tâche qui lui est dévolue: destrier, palefroi, roncin, sommier…selon qu’il transporte dames ou demoiselles, moines ou chevaliers. C’est à cette époque également (XIIème siècle) que le cheval se substitue au boeuf dans l’agriculture.
Le cheval de loisirs

De nos jours, le cheval est principalement utilisé comme cheval de loisirs. De nombreuses disciplines équestres se sont développées telles que le saut d’obstacles, le dressage, la voltige, le horse-ball, l’attelage, la randonnée équestre, l’endurance, le TREC (Techniques de Randonnée Équestre de Compétition)….

Les Origines du Cheval



Il y a environ soixante millions d'années qu'Eohippus (hyracotherium), ancêtre du cheval actuel, fit ses premiers pas dans les forêts du Paléocène. À peine plus grand qu'un renard, il mesurait entre 30 et 40 centimètres, pesait 5 à 6 kilos, avait plusieurs doigts et se nourrissait principalement de feuilles. Ses quatre doigts étaient bien adaptés à son biotope : les forêts marécageuses. Les bouleversements climatiques obligèrent certainement Eohippus à sortir de sa forêt. Dans ce terrain dégagé il était une proie facile pour les prédateurs. Cette situation nouvelle est probablement à l'origine de son instinct de fuite mais sûrement responsable de l'atrophie du premier de ses doigts. En "perdant " cet appui sur le sol Eohippus qui s'appelait maintenant Mesohippus gagnait déjà en vitesse de course.

Mesohippus est un peu plus grand que son ancêtre il mesure environ cinquante centimètres. Il lui faudra environ 20 millions d'années pour prendre les quarante centimètres supplémentaires qui font de lui un athlète de quatre-vingt-dix centimètres.

Il s'appelle maintenant Merychippus. Il fait partie de la famille des périssodactyles, c'est à dire qu'il ne repose plus sur le sol que par un de ses doigts.

Encore dix millions d'années et Merychippus devient Pliohippus le solipède (qui n'a qu'un doigt). Il mesure un mètre quinze mais contrairement au cheval actuel son sabot est fendu en deux.

Un million d'années après son apparition, il sera le père de quatre familles:

1. Le cheval de Przewalski
2. Le Tarpan
3. Le cheval des Toundras
4. Le cheval des Forêts.

Le Tarpan s'est éteint mais les trois autres types sont les pères fondateurs des races actuelles : soit par sélection naturelle et adaptation au milieu (évolution) soit par sélection génétique par l'intervention de l'homme.

Il a fallut 60 millions d'années à Eohippus pour :

- Prendre plus d'un mètre dix;
- Perdre trois de ses doigts qui sont devenus les métacarpes et les métatarses, aux antérieurs et aux postérieurs, et les châtaignes aux 4 membres;
- Allonger son encolure pour brouter l'herbe;
- Modifier l'emplacement de ses yeux pour accroître l'amplitude de son champ de vision.
- Passer de dents brachyodontes adaptées aux feuilles de la forêt à des dents hypsodontes pour brouter l'herbe des steppes.

Il est parti des Amériques (d'où il a disparu il y a 10.000 ans) pour coloniser le reste du monde en passant par l'isthme de l'Alaska. Pour y revenir avec les conquistadores.